De nombreux artistes, créateurs et autres professionnels de la culture du monde entier vivent et travaillent dans des conditions précaires, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. 95 % de toutes les exportations de biens et services culturels proviennent de pays à revenu élevé. La pandémie de Covid-19 a encore aggravé les inégalités. Les économies de plateforme numériques et l'intelligence artificielle modifient toutes les chaînes de valeur, très souvent pas pour le mieux pour les artistes, les créatifs et les professionnels de la culture.

L'UNESCO a créé un droit international pertinent (sa Convention de 2005 sur la diversité culturelle). La Convention donne des orientations contraignantes aux gouvernements. La Charte pour le mouvement Fair Culture va plus loin : Elle explique les responsabilités de tous les acteurs de la culture et des industries créatives, en particulier les entreprises du secteur privé, pour promouvoir un environnement durable, équitable et respectueux.  Il faut plus d'élan, plus d'engagement, plus de partenaires, plus de réseaux.

C'est ce que cette charte, inspirée de la charte du commerce équitable (Fairtrade), veut réaliser. Et donc, des conditions de travail décentes pour tous les artistes, créateurs et autres travailleurs culturels du monde entier, et donc, la sauvegarde de la diversité culturelle à l'échelle mondiale.